En 2022, l'agence poursuit son engagement en matière de science ouverte
La science ouverte s’impose aujourd’hui comme un nouveau paradigme de la recherche en santé. Elle a pour objectif de rendre les résultats de la recherche scientifique financée par des fonds publics accessibles à tous, directement, gratuitement et sans délai.
Publié le 17 janvier 2022
La science ouverte suppose une conviction et un engagement de la part des chercheurs, et, tout autant, un soutien des institutions et une valorisation de la démarche. Un deuxième Plan National pour la Science Ouverte a été publié en juillet 2021 et, en tant qu’agence publique de financement, l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes y inscrit son action.
Une enquête réalisée auprès des chercheurs pour prendre en compte la réalité du terrain dans la mise en œuvre de la science ouverte à l’ANRS
L’une des conditions de succès de la mise en œuvre concrète de la science ouverte est l’adhésion et la participation engagée de la communauté scientifique.
Depuis sa création, l’ANRS s’est développée grâce à l’implication des chercheurs et des acteurs communautaires. L’agence a donc interrogé les chercheurs de sa communauté pour explorer leurs connaissances, leurs pratiques et leurs attentes envers l’agence en matière de science ouverte, et pouvoir tenir compte de la réalité du terrain dans ses objectifs.
Les objectifs 2022
En 2022, l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes souhaite poursuivre son engagement en faveur de la science ouverte et formaliser plusieurs modalités concernant :
- Le dépôt des publications dans HAL
- La livraison d’un plan de gestion des données (PGD) pour tout projet financé.
Ces modalités seront annoncées suffisamment à l’avance pour que chacun puisse s’y préparer et elles n’entreront en vigueur que dans le courant de l’année.
L’agence s’attachera particulièrement à accompagner la communauté scientifique sur un plan technique et humain, selon une approche concertée et progressive. Concernant les PGD, l’objectif de l’agence pour 2022 est pédagogique. Il s’agit de sensibiliser les porteurs de projet sur l’importance de la gestion des données et de leur permettre de se familiariser avec l’outil PGD.
L’agence s’attachera dans une prochaine étape à l’ouverture des données de la recherche, dans le respect du principe « aussi ouvert que possible, aussi fermé que nécessaire » et à la révision des modalités d’évaluation des projets de recherche.