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L’essentiel

  • L’étude PRINAVIH est une étude nationale et multicentrique avec une collecte de données rétrospectives et prospectives chez tous les patients découvrant leur séropositivité, qu’il soit au stade de la primoinfection ou pas.
  • Cette étude permettra de suivre en temps réel la circulation de virus résistants et d’identifier les clusters de transmission.
  • Les résultats contribueront à la surveillance nationale et européenne de la résistance du VIH, et fourniront des informations pour orienter les stratégies de prévention, le dépistage ciblé et la prise en charge rapide des personnes infectées.

Critères de participation

Pour participer, il faut :

  • Être un adulte de 18 ans ou plus.
  • N’avoir jamais été traité pour le VIH (sauf en prévention avant ou après un risque).
  • Avoir déjà effectué un test spécifique de résistance du virus à certains traitements du VIH.
  • Ne pas s’être opposé à l’utilisation de ses données.

L’étude sera proposée à tous les laboratoires de virologie ayant participé au dernier contrôle de qualité du génotypage du groupe résistance de l’action coordonnée 43 de l’ANRS MIE.

Objectif principal

L’objectif principal de l’étude est de déterminer la fréquence de transmission de virus présentant au moins une mutation de résistance aux antirétroviraux chez tous les participants découvrant leur séropositivité VIH-1.

Objectifs secondaires

  1. 1. Déterminer la fréquence de mutation de résistance à chaque classe thérapeutique (INTI, INNTI, IP, INI) 1.
  2. Déterminer la prévalence de virus présentant des mutations de résistance à 0, 1, 2, 3, et 4 classes thérapeutiques.
  3. Déterminer la prévalence de virus sensibles à chacune des combinaisons antirétrovirales recommandées en première ligne et aux molécules utilisées en PrEP/TPE
  4. Déterminer les facteurs associés à la transmission des virus résistants aux antirétroviraux.
  5. Étudier la dynamique de diffusion des différents sous types du VIH dans les différents groupes à risque et dans les différents territoires.
  6. Mettre en évidence des nouvelles formes recombinantes du VIH.
  7. Mettre en évidence des clusters et des « hot spots » de transmission permettant d’envisager et de proposer des actions de prévention et de prise en charge adaptées aux usages constatés (affichage, stand d’information, messages ciblés sur les applications de rencontres), l’accès au dépistage et à des moyens de prévention adaptés, ainsi qu’une prise en charge rapide en cas d’infection diagnostiquée.
  8. Alerter en cas de mise en évidence d’un cluster de transmission actif pour permettre des actions de dépistage, de prévention et de prise en charge mieux ciblées ainsi que d’alimenter la réflexion sur les adaptations des politiques de prévention.
  9. Participer à la surveillance européenne de la résistance du VIH aux antirétroviraux. Les données individuelles et de résistance sont aujourd’hui adressées à l’ECDC de façon compilées et déconnectées, faute d’une base unique comme proposé ici, et ne peuvent pas être croisées. De plus les études de résistances françaises chez les participants chroniquement infectés n’étant réalisées que tous les 5 ans environs, elles ne permettent pas d’être comparées rigoureusement et régulièrement aux données européennes. Les données individuelles de résistance, qui pourront être obtenues dans le cadre de ce projet, pourront être adressées, après leur exploitation par les chercheurs français, à la base des nouveaux diagnostics d’infection VIH de l’ECDC aujourd’hui transmise par Santé Publique France.