Maladie Ebola virus Zaïre

La maladie Ebola est une fièvre hémorragique virale sévère causée par des virus du genre Orthoebolavirus.

Dernière mise à jour le 06 novembre 2025

Épidémiologie

Fièvre hémorragique virale sévère avec un taux de létalité variant de 25 à 90 % (taux de létalité moyen de 50 %) selon l’épidémie,1,2 la maladie à virus Ebola est causée par des virus du genre Orthoebolavirus dont seuls quatre (Bundibugyo, Soudan, Taï Forest et Zaïre) ont été associés à la maladie à virus Ebola.3

Ebola est apparue pour la première fois en 1976 sous la forme d’épidémies au Soudan du Sud et en République démocratique du Congo. Depuis, 42 épidémies ont été rapportées en Afrique dont 31 étaient causées par le virus Ebola (EBOV), aussi connu sous le nom d’Ebola Zaïre, conduisant à 23 045 cas dont 14 885 décès.4 Le caractère sporadique des épidémies suggère une cause probablement zoonotique, bien que la transmission interhumaine soit possible.4

Transmission

Il s’agit d’une maladie zoonotique dont le réservoir naturel du virus est la chauve-souris frugivore de la famille des Pteropodidae. La chauve-souris transmet le virus aux mammifères, en particulier les primates non-humains via les fruits contaminés et leurs fèces.2 Le virus peut également infecter les les chimpanzés, les gorilles, les antilopes de forêt ou les porcs-épics.2 La transmission de l’animal à l’homme se produit lors de contacts avec des animaux infectés vivants ou morts.2

Primate non humain

La transmission interhumaine se fait par contact direct avec les fluides corporels d’une personne infectée, ou de manière indirect via des draps, des habits, des seringues contaminées.2,5,6 Le virus peut entrer dans l’organisme en passant par des lésions cutanées ou les membranes muqueuses.7 Les professionnels de santé sont particulièrement à risque lors des soins. Il est nécessaire de porter des équipements de protection individuel requis.2 Les femmes enceintes, qui sont atteintes d’Ebola aigu et qui se rétablissent de la maladie, peuvent encore être porteuses du virus dans le lait maternel ou dans les liquides et tissus liés à la grossesse.8 Aussi, il est recommandé d’éviter l’allaitement.9

La transmission sexuelle a été observée, mais est rarissime.3

Diagnostic et symptômes

Le diagnostic de la maladie peut être réalisé par différentes méthodes : ELISA, détection de capture d’antigènes, neutralisation du sérum, RT-PCR, microscopie électronique, isolement du virus par culture cellulaire. Ces tests sont à effectuer sur des échantillons de sang ou de fluides oraux, quand le prélèvement de sang n’est pas possible.10

Plusieurs écueils surgissent face au diagnostic :

  • Les symptômes sont peu spécifiques au début de la maladie et la stigmatisation de l’infection peut retarder la consultation et par conséquent le diagnostic
  • La manipulation des échantillons exige des laboratoires P3/P4, rares en Afrique ; le transport des échantillons est complexe, nécessitant un conditionnement contraignant vers des laboratoires souvent éloignés
  • Le besoin de renforcer les capacités de laboratoire
  • Le besoin de disposer de tests de diagnostic rapide, coûteux et dont la spécificité et la sensibilité pourraient être améliorées

La période d’incubation varie de 2 à 21 jours, et le virus ne peut être transmis avant que les symptômes n’apparaissent. Ils apparaissent brutalement en deux phases : la phase sèche et la phase humide. La phase sèche comprend des symptômes tels que la fièvre, la fatigue, les douleurs musculaires, les maux de tête et les maux de gorge. La phase humide, qui est la plus contagieuse, se traduit par des vomissements, des diarrhées, des éruptions cutanées, une défaillance multi-viscérale, notamment rénale, et parfois des hémorragies internes et externes.5 Durant la grossesse, des avortements spontanés sont possibles.8   

Les survivants d’Ebola peuvent présenter des symptômes persistants pendant deux ans ou plus, notamment des troubles de la vision, une perte d’appétit, une prise de poids, une dépression et une anxiété, des pertes de mémoire et de la fatigue.11

Les personnes infectées ne peuvent pas transmettre la maladie avant de développer des symptômes, et elles restent infectieuses tant que leur sang contient le virus.2

Traitement et vaccination

La prise en charge des patients consiste en des soins de soutien, avec de la réhydratation par voie orale ou intraveineuse, et des traitements symptomatiques.5 Contrairement aux autres sous-types responsables de la maladie à Ebola, il existe des traitements homologués et des vaccins contre le sous-type Ebola Zaïre.

Traitements

Il existe actuellement deux traitements, approuvés en 2020 par la FDA12, ayant une efficacité similaire pour le traitement de l’infection chez les adultes et les enfants, chez les nourrissons nés de personnes atteintes d’Ebola confirmé, et chez les femmes enceintes et allaitantes :

  • Inmazeb (REGN-EB3),13 une combinaison de trois immunoglobulines humaines ciblant chacune un épitope de la glycoprotéine de surface, est administré par une perfusion unique de 150 mg/kg
  • Ebanga (mAb114),14 un anticorps monoclonal humain, est administré par une perfusion unique de 50 mg/kg ciblant la glycoprotéine de surface du virus Ebola Zaïre

Par rapport à la combinaison de plusieurs anticorps monoclonaux, l’anticorps monoclonal est plus simple et moins coûteux à développer, mais est plus sensible à l’échappement viral et à l’apparition de résistances. Les essais cliniques PREVAIL II et PALM ont montré l’efficacité des deux traitements par rapport au ZMapp (un agent triple à base d’anticorps monoclonaux) et au remdesivir (un analogue nucléotidique, inhibiteur de l’ARN polymérase).15 Ils ont été utilisés lors de l’épidémie de 2018-2020 en République démocratique du Congo.

Vaccins

À ce jour, deux vaccins ont été approuvés par la FDA et l’EMA : Erbevo® (rVSV-ZEBOV) et Zabdeno/Mvabea® (Ad26.ZEBOV/MVA-BN).16,17

  • Le vaccin Erbevo®, développé par le laboratoire Merck, est un vaccin vivant atténué à dose unique contenant la glycoprotéine de surface du virus Ebola Zaïre. Administré avant l’exposition au virus Ebola, il a démontré une efficacité de 97,5 à 100 % et a entraîné une réponse des anticorps détectable au bout de 12 mois chez 76 % des adultes et 87 % des enfants.18-20 En août 2023, la FDA a approuvé Ervebo® chez les enfants d’au moins un an21
  • Le vaccin Zabdeno/Mvabea®, développé par Jassen Pharmaceutica, est un vaccin recombinant à deux doses : l’une contient la glycoprotéine du virus Zaïre, la seconde, dont l’administration est espacée de huit semaines par rapport à la première, contient les glycoprotéines des virus Soudan, Zaïre et Marburg. Le vaccin s’est révélé sûr lors d’essais cliniques de phases I, II et III, avec 41 % des adultes et 78 % des enfants ayant présenté une réponse des anticorps détectable à 12 mois.22,23 D’autres études sont toutefois nécessaires pour préciser la protection du vaccin

Le groupe stratégique consultatif d’experts de l’OMS (SAGE) recommande d’utiliser le vaccin homologué Ervebo® en période épidémique et de disposer d’une réserve mondial de 500 000 doses.24

Les pistes de recherche

  • Traitements

Des recherches approfondies sur le génome et la structure de l’EBOV ont permis d’identifier plusieurs protéines essentielles à la réplication virale pouvant être ciblées pour le développement de traitements.

Un essai pré-clinique a montré que le MBP134AF, un cocktail de deux anticorps monoclonaux humains à large spectre (ADI-15878 et ADI-23774) provenant d’un individu ayant survécu à la maladie à virus Ebola, avait une efficacité protectrice supérieure à celle de l’anticorps ADI-15878 seul.25 Quant à lui, l’antiviral à large spectre galidesivir a montré une activité antivirale contre l’EBOV chez la souris, et des essais cliniques récents ont montré sa bonne tolérance chez l’adulte en bonne santé. Il n’a, cependant, pas encore été évalué chez des personnes infectées.26,27

L’une des modalités thérapeutiques priorisées par l’OMS était le plasma de convalescent. Une étude comparative, non randomisée, menée en Guinée chez 99 patients atteints d’Ebola a toutefois montré que cette thérapie n’apportait aucune amélioration significative de la survie.28

Par ailleurs, l’OMS organise les essais cliniques SOLIDARITY qui ont pour objectif le développement de meilleurs vaccins et traitements contre les filovirus, en particulier contre le virus de la maladie à Ebola. La priorité est actuellement donnée au remdesivir et aux corticostéroïdes à faible dose, en association avec les anticorps monoclonaux ; un suivi de la mortalité à 28 jours a été choisi comme critère principal.29

  • Vaccins

Des candidats vaccins à vecteurs adénoviraux, le ChAd3-EBOZ (vecteur de chimpanzé, phase I/II)30,31 et l’Ad5-EBOV (vecteur humain, phase I/II)32, ont montré une immunogénicité prometteuse, parfois en association avec Mvabea®(MVA-BN-Filo).

Le vaccin bivalent ChAdOx1 biEBOV à vecteur adénovirus non réplicatif a montré, après une seule dose administrée, une bonne tolérance et une réponse immunitaire forte avec une séropositivité de 100 % contre le virus à Ebola lors d’un essai clinique de phase I.33

Le vaccin russe GamEvac-Combi, qui combine des vecteurs VSV et Ad5, a également été évalué en phase I/II, illustrant par là-même l’intérêt des stratégies hétérologues pour renforcer la réponse immunitaire.34

Enfin, plusieurs approches alternatives, incluant des vaccins sous-unitaires, nanoparticulaires et à particules pseudo-virales, sont en cours d’évaluation, majoritairement au stade préclinique ou en phase I. Ils présentent l’avantage potentiel d’une meilleure tolérance et d’une réponse humorale forte.35

Il existe une diversification notable des plateformes vaccinales. Cependant, des défis persistent, notamment l’élargissement de la protection aux différents sous-types d’Ebola, la durée de l’immunité conférée et l’adaptation des stratégies de vaccination à des contextes logistiques contraints.

Actions de recherche de l’ANRS Maladies infectieuses émergentes sur la maladie Ebola à virus Zaïre et les filovirus

Direction du CORC sur les filovirus

Début 2025, l’ANRS MIE a été désignée pour diriger le Consortium de recherche ouverte collaborative (CORC) sur les filovirus et est en passe de devenir un centre collaborateur de l’OMS.

Les CORC sont des réseaux internationaux d’institutions de recherche dont la mission est de renforcer la préparation mondiale aux pandémies grâce à la recherche collaborative, le partage des connaissances et le développement rapide de contre-mesures. Une première réunion, tenue le 13 février 2025, a été consacrée aux essais thérapeutiques et aux recherches prioritaires sur les contre-mesures médicales. Dans le cadre du CORC, des priorités de recherche ont été définies par l’ANRS MIE et l’OMS, et un travail est en cours avec l’ensemble des experts du « CORC filovirus » pour mettre à jour les priorités et retards en terme de recherche définis par la feuille de route du consortium MARVAC.

Dans le contexte de la nouvelle épidémie de la maladie Ebola à virus Zaïre qui s’est déclarée en République démocratique du Congo, une première réunion internationale s’est tenue le 5 septembre 2025 et trois autres réunions de recherche secondaires sont prévues sur le diagnostic, les traitements et les vaccins, ainsi qu’une réunion de restitution.

  • Les dix priorités de recherche sur EBOV Zaïre, établies dans le cadre du CORC Filovirus le 5 septembre 202536
  1. Améliorer les tests de diagnostic rapide et les capacités de laboratoire: Les retards liés aux contraintes logistiques, à l’accessibilité et au matériel de prélèvement freinent la confirmation des cas. Les priorités incluent la validation des tests de diagnostic rapide et l’expansion du séquençage métagénomique pour les cas suspects.
  2. Faire progresser les évaluations thérapeutiques : Les essais cliniques adaptatifs doivent rester au cœur de la recherche en situation d’épidémie. Le dispositif Partners Trials, déjà activé lors des flambées de Marburg et d’Ebola plus tôt en 2025, offre une plateforme pour évaluer les antiviraux à petites molécules, les anticorps monoclonaux et les thérapies dirigées contre l’hôte. Les priorités actuelles incluent l’évaluation du remdesivir et des corticostéroïdes à faible dose (en association avec des anticorps monoclonaux), ainsi que l’examen de doses plus élevées de monoclonaux.
  3. Accélérer les autorisations d’essais cliniques et la préparation réglementaire : L’activation rapide des essais nécessite des processus réglementaires simplifiés. La soumission précoce des protocoles via l’AVAREF et les comités d’éthique nationaux est essentielle, malgré les contraintes logistiques en contexte épidémique. Des cadres collaboratifs tels que le CORC sur les filovirus, ainsi que des sous-études sur la physiopathologie, le diagnostic et l’organisation des centres de traitement, peuvent renforcer la préparation réglementaire à une réponse rapide.
  4. Optimiser les soins cliniques et les thérapies de soutien : La prise en charge de soutien reste l’élément central du traitement d’Ebola dans les contextes à faibles ressources, où les interventions avancées sont souvent impossibles. Des recherches sont nécessaires pour affiner les protocoles de référence : gestion des fluides et électrolytes, seuils transfusionnels, utilisation de l’acide tranexamique, traitement antimicrobien des co-infections et oxygénothérapie, et ainsi réduire la mortalité.
  5. Approfondir la compréhension de la physiopathologie et des complications cliniques : D’importantes lacunes subsistent dans la compréhension des complications associées à Ebola, telles que l’insuffisance rénale aiguë, les troubles de la coagulation, les séquelles neurologiques et les co-infections bactériennes ou paludiques, ce qui limite l’efficacité des traitements. Les populations particulières (femmes enceintes, enfants et survivants) nécessitent une attention spécifique. La caractérisation de ces complications éclaire les lignes directrices cliniques et la conception des essais, améliorant ainsi la prise en charge des plus vulnérables.
  6. Renforcer la recherche sur la prophylaxie pré- et post-exposition: Les données récentes confirment une faible incidence parmi les contacts et une forte protection vaccinale avec Ervebo®. Ces constats soulèvent des questions sur la puissance statistique et la faisabilité des essais de prophylaxie post-exposition, qui doivent intégrer ces nouvelles données lors de leur conception.
  7. Poursuivre le déploiement des vaccins homologués et développer la nouvelle génération : Le vaccin Ervebo® reste central dans la stratégie de vaccination en anneau recommandée par l’OMS. Le SAGE a confirmé l’efficacité d’une dose unique du rVSV∆GZEBOV-GP dès le dixième jour post-vaccination, incluant enfants dès la naissance, femmes enceintes et allaitantes.
  8. Développer la recherche sur la conception des centres de traitement et les innovations opérationnelles: Les modèles comme IDTM, HEF et CUBES doivent être évalués pour leur efficacité, sécurité et acceptabilité communautaire. La recherche opérationnelle sur la logistique et les infrastructures en eau et énergie est également prioritaire pour améliorer la prise en charge des patients et la protection du personnel soignant.
  9. Renforcer la formation, la préparation et le partage des données : Le renforcement des compétences cliniques et de recherche des équipes africaines via des programmes comme FiloTreat est essentiel. L’harmonisation des données cliniques et de recherche est tout aussi cruciale. Le cadre CORC facilite la coordination multipartite et le partage transparent des données.
  10. Soutenir la recherche en sciences sociales et l’engagement communautaire : L’expérience de 2018-2020, avec plus de 95 % des contacts qui ont été recensés et vaccinés, a montré l’importance de la confiance et de l’implication communautaire pour l’adhésion aux essais cliniques.

Une approche multidisciplinaire impliquant virologie, épidémiologie et sciences sociales est indispensable pour combler les lacunes de la recherche sur Ebola, notamment l’identification des mécanismes de transmission inter-espèces et la compréhension de la persistance virale.

Activation d’une cellule émergence

En mars 2025, le pôle « Veille et Réponse aux épidémies » de l’ANRS MIE a activé une cellule émergence de niveau 1 sur les filovirus. Le 1er septembre 2025, la République Démocratique du Congo  a signalé une épidémie de maladie à virus Ebola dans la province du Kasaï, dans le sud-ouest du pays. Au 13 septembre 2025, 81 cas suspects (dont 28 décès) avaient été recensés avec une transmission nosocomiale initiale puis communautaire.

Action coordonnée sur les fièvres hémorragiques virales

En 2024, l’ANRS MIE a mis en place une action coordonnée sur les fièvres hémorragiques virales présidée par Sylvain Baize, Marie Jaspard et Abdoulaye Touré. Ce groupe d’échange et de réflexion stratégique est consacré notamment à la recherche scientifique sur les filovirus et a pour objectif, à travers ces groupes de travail (thérapeutique, faune sauvage, vaccins), de faire émerger des projets de recherche dans le cadre de collaborations internationales, principalement avec nos partenaires en Afrique.

Références

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