République démocratique du Congo – PRISME

Description

L’institut national de recherche biomédicale (INRB) est le laboratoire national de recherche biomédicale pour le ministère de la santé de la République démocratique du Congo, et également centre collaborateur de l’OMS depuis 2018 et centre collaborateur de l’Africa CDC. Les premiers soutiens apportés par l’ANRS Maladies infectieuses émergente (ANRS MIE) se sont faits essentiellement sous forme d’aide au financement de projet de recherche sur l’infection par le VIH en collaboration avec les équipes de l’unité TransVIHMI.

Organisé autour de l’infection par le VIH et les HTLV selon une approche One Health, le partenariat s’est renforcé après les épidémies successives d’Ebola et SARS-CoV-2 à travers l’aide du centre de recherche et de crise du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, de REACTing (avant sa fusion avec l’ANRS) et de l’IRD et l’élaboration d’une feuille de route franco-congolaise signée par les présidents de la RDC et de la France. En décembre 2022, s’appuyant sur ces liens importants, le partenariat autour de l’INRB s’est structuré en PRISME RDC, qui réunit également l’ANRS MIE, l’Inserm, l’IRD, l’université de Montpellier, l’université de Kinshasa, l’ambassade de France en RDC et le ministère de la santé publique de RDC, pour la conception et la mise en place d’activités de recherche et de formation.

Thématiques de recherche conduites à l’INRB

Les premiers projets financés par l’ANRS MIE, fréquemment en lien avec l’unité TransVIHMI de Montpellier portaient sur l’infection par le VIH :

• Épidémiologie moléculaire : la dynamique de la variabilité virologique et génétique des virus HIV et la résistance aux antirétroviraux,
• Sciences fondamentales : les réservoirs des ancêtres du VIH-1 chez les grands singes,
• Sciences sociales : le vécu de la maladie et le partage du statut sérologique.

Aujourd’hui, les projets menés en collaboration avec TransVIHMI portent également sur les maladies infectieuses émergentes, particulièrement Ebola et COVID.

Personnes clés