Dernière mise à jour le 08 décembre 2025
La fièvre hémorragique Crimée-Congo (FHCC) est une maladie virale transmise par les tiques qui représente aujourd’hui un risque croissant aux frontières de l’Europe.
Classée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) parmi les menaces prioritaires pour la recherche et le développement depuis 2018, la FHCC est qualifiée tantôt de « problème à venir » en France, tantôt de « bombe à retardement » pour l’Europe.
Si la recherche biomédicale et écologique sur la FHCC progresse, les sciences sociales demeurent largement absentes du sujet. Or, sans une communication efficace sur les risques et une éducation à la santé adaptée, nos sociétés restent vulnérables face à une épidémie potentielle.
Le projet TICKRISK réunit une équipe de chercheurs issus de disciplines variées — anthropologie, histoire, virologie, épidémiologie sociale, sciences politiques et écologie des tiques — ainsi qu’un programme de science citoyenne.
L’étude se déroule dans quatre pays :
Ces territoires présentent des niveaux de risque d’épidémie différents, permettant une approche comparative et une compréhension fine des dynamiques locales. L’objectif est double :
Investigateur principal
Tamara Giles-Vernick
Structure/équipes
Institut Pasteur
Statut
En cours
Pathologie
fièvre hémorragique Crimée-Congo (FHCC)
Promotion
Institut Pasteur
Co-construction et partage des connaissances
Afin de co-construire des modules d’éducation à la santé, de communication sur les risques et de préparation avec l’ensemble des acteurs, l’approche « Conception axée sur le comportement » et la communication sur la santé serviront de cadre général de cette étude.
Sur chaque site d’étude, une recherche ethnographique et historique approfondie permettra d’explorer :
Les résultats de TICKRISK seront partagés localement à travers des ateliers participatifs réunissant : représentants communautaires, autorités locales, acteurs de la santé publique, citoyens concernés.
Ces échanges permettront de co-développer des recommandations concrètes pour améliorer la préparation aux épidémies, la communication sur les risques, et l’éducation à la santé.