Dernière mise à jour le 27 mars 2024
Samedi 4 mars 2023, Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé publique de République démocratique du Congo (RDC), Jean-Marie Kayembe, recteur de l’université de Kinshasa, et Bruno Aubert, Ambassadeur de France en RDC, ont achevé de concrétiser la mise en place de la nouvelle plateforme de recherche internationale en santé mondiale (PRISME RDC), en présence du président de la République française, en déplacement à Kinshasa. Emmanuel Macron a pu à cette occasion rencontrer et échanger avec les équipes de recherche de l’Institut National de la Recherche Biomédicale (INRB).
L’ANRS Maladies infectieuses émergentes, l’Institut de recherche pour le développement (IRD), l’Inserm et l’Université de Montpellier (également partenaires fondateurs de la plateforme) s’étaient d’abord engagés le 9 décembre 2022 dans la création officielle de cette nouvelle plateforme de recherche internationale, à l’occasion de la remise du titre de docteur honoris causa de l’Université de Montpellier au professeur Jean-Jacques Tamfum Muyembe (directeur de l’INRB et codécouvreur du virus Ebola) par son président Philippe Augé.
Ouvrant la cérémonie, le président de la République française Emmanuel Macron est revenu sur la collaboration historique menée entre la RDC et la France. Il s’est réjoui de la mise en place de cette nouvelle plateforme de recherche qui marque un tournant important dans la coopération scientifique entre les deux pays et permettra notamment de continuer à mener des projets de recherche internationaux de haut niveau adaptés aux besoins des populations et répondant aux enjeux sanitaires de santé mondiale actuels et à venir.
Cette nouvelle forme de partenariat s’inscrit tout naturellement dans une relation de longue date entre la RDC et la France qui ont notamment travaillé ensemble sur :
La plateforme de recherche internationale en santé mondiale permettra de fournir un cadre de concertation et un espace de recherche transdisciplinaire et mutualisé favorisant la mise en commun des savoirs et connaissances des parties signataires, de l’identification des priorités de recherche à la valorisation des résultats en passant par la formation des cadres scientifiques et techniques, à une échelle nationale, régionale ou continentale.