Sans recherche clinique, pas d’avancée médicale. Malade ou non, tout le monde peut participer à une étude clinique. Vous pouvez être sollicité lors d’une visite médicale, par voie d’affichage ou via les media. Vous pouvez également vous manifester spontanément par le biais des associations de patients.
Dernière mise à jour le 29 mai 2024
Nous vous rappelons que votre participation à cette recherche vous octroie des droits, qui figurent dans la note d’information/consentement que vous a remis votre médecin. Vous pourrez les retrouver dans la rubrique « Foire aux questions » ci-dessous.
Sachez que si vous avez donné votre accord pour une réutilisation d’échantillons biologiques et/ou de données associées, vous pouvez retrouver toutes les informations concernant l’étude à laquelle vous participez ou vous avez participé, en cliquant sur l’onglet ci-dessous.
Retrouvez les projets de rechercheIl est tout à fait possible de vous opposer à cette réutilisation en contactant le médecin qui vous suit ou vous a suivi dans le cadre de la recherche. En cas de difficulté, vous pouvez contacter la déléguée à la protection des données désignée par l’Inserm par mail (dpo@inserm.fr) ou par voie postale (Délégation à la protection des données, 101 rue de Tolbiac, 75013 Paris).
Vous souhaitez faire avancer la recherche ? Vous vous posez des questions ? Toutes les réponses sont ici !
La recherche clinique regroupe l’ensemble des études menées sur l’être humain dans le domaine de la santé. Très encadrée, elle n’est réalisée que sous certaines conditions et après obtention d’avis réglementaire. Son but est d’identifier de nouvelles perspectives thérapeutiques et de faire avancer l’état des connaissances sur les pathologies. Elle comprend l’ensemble des projets de recherche effectués chez la personne humaine.
Un essai clinique – aussi appelé étude clinique – permet de tester de nouveaux traitements et d’évaluer leur efficacité avant de les proposer à tous les patients. On peut tester de nouvelles molécules, des associations de différentes molécules, de nouveaux modes d’administration, de nouvelles techniques de traitement… Dans tous les cas, les études ont obtenu une validation suivant un protocole rigoureux.
La recherche clinique institutionnelle a une importance capitale, car elle investigue les aspects que la recherche clinique industrielle ne prend pas en charge. Elle peut évaluer des traitements, des vaccins, des outils diagnostiques, des stratégies thérapeutiques ou de prévention afin de mesurer leur efficacité, leur sécurité, leur faisabilité… Elle permet également d’approfondir les connaissances et d’obtenir des preuves de concepts. Elle est financée par l’État ou par des associations et peut parfois bénéficier du soutien de l’industrie pharmaceutique. Ce sont des médecins, hôpitaux ou institutions publiques qui en sont les promoteurs.
Adultes, adolescents, enfants : toute personne, malade ou non, peut participer à la recherche clinique, sur la base du volontariat. Être volontaire ne signifie pas pour autant que l’on sera intégré à la recherche puisque chaque étude comporte ses critères d’inclusion et de non inclusion pour garantir la sécurité des personnes et la fiabilité des résultats.
Pour les projets de recherche pédiatrique, seul le consentement écrit des parents est requis mais l’adhésion personnelle de l’enfant est systématiquement recherchée. Tout individu de moins de 18 ans étant considéré comme un « enfant », les informations sont délivrées et adaptées à l’âge de la personne.
Les raisons de participer à un essai clinique sont propres à chacun, mais la recherche clinique constitue assurément un enjeu majeur de santé. Tous les traitements actuels ont été découverts grâce à la recherche. Participer à la recherche, c’est donc s’engager pour la santé et la qualité de vie de tous.
Les essais cliniques permettent de :
Pour les personnes malades, c’est aussi la possibilité de participer à un essai innovant dans des conditions de sécurité maximales, par exemple en bénéficiant d’un suivi médical renforcé et d’un accès à un traitement avant sa commercialisation.
De nombreux intervenants sont impliqués dans le bon déroulement d’un essai clinique.
Les études cliniques se déroulent en quatre phases :
Le risque zéro n’existe pas. Toutefois, les recherches cliniques sont très encadrées et les participant.e.s sont suivi.e.s de manière étroite.
Avant d’être testés sur l’homme, les médicaments utilisés ont été testés plusieurs fois sur des cellules en laboratoire, puis sur différentes espèces animales.
Les projets ne sont menés que s’ils réunissent des conditions maximales de sécurité encadrées par :
Pour participer à une recherche clinique, le.a participant.e doit avoir donné son consentement éclairé. Défini dans le Code de la santé publique, le consentement est dit « éclairé » lorsque le.a participant.e a reçu toutes les informations nécessaires de la part du médecin investigateur sur les points suivants :
Cette information est fournie sur un document écrit et remis à la personne dont le consentement est sollicité. Le consentement est attesté par la signature d’un formulaire de consentement signifiant que la personne a reçu toutes les informations qu’elle souhaitait au sujet de l’essai clinique.
Des dispositions particulières existent pour les mineurs, les majeurs protégés (sous curatelle ou tutelle) et les majeurs hors d’état d’exprimer leur consentement.
Le refus de participer à un essai clinique est un droit.
La protection des participant.e.s à une recherche clinique est garantie par la loi. Celle-ci énonce clairement que l’intérêt des personnes prime toujours sur ceux de la science et de la société. Elle précise également que la recherche doit être conçue de telle façon que soient réduits au minimum la douleur, les désagréments et la peur.
Lors d’une recherche clinique, tout.e participant.e a le droit de :
Les participant.e.s à une recherche clinique ne sont pas rémunérés.
Toutefois, une indemnisation en compensation des contraintes subies (prise du traitement, visites médicales, examens de suivi, temps passé, hospitalisations…) est prévue par la loi. Ses modalités sont contrôlées par les CPP et son montant est plafonné.
Cette indemnisation n’est pas systématique. Pour des raisons éthiques, elle est interdite pour les personnes vulnérables, comme les enfants.
Si la recherche à laquelle vous participez prévoit une indemnisation, les modalités de versement et son montant seront précisés dans la note d’information qui est vous est remise.