L’Inserm et l’ANRS vont porter le PEPR "maladies infectieuses émergentes"

L’action Programme et équipements prioritaires de recherche "maladies infectieuses émergentes" sera pilotée par l’Inserm et mise en œuvre par l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes, avec l'ensemble de ses partenaires académiques français : le CEA, le CIRAD, le CNRS, l’INRAE, l’Institut Pasteur, l’IRD, les universités et les hôpitaux, membres de son conseil d'orientation. L’état d’avancement de ce projet a été présenté à Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, le 26 mai 2021.

L’action Programme et équipements prioritaires de recherche « maladies infectieuses émergentes » sera pilotée par l’Inserm et mise en œuvre par l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes, avec l’ensemble de ses partenaires académiques français : le CEA, le CIRAD, le CNRS, l’INRAE, l’Institut Pasteur, l’IRD, les universités et les hôpitaux, membres de son conseil d’orientation.

L’état d’avancement de ce projet a été présenté à Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, le 26 mai 2021.

Les Programmes et équipements prioritaires de recherche (PEPR) s’inscrivent dans le cadre du 4e Programme d’investissements d’avenir de l’Etat et visent à construire ou consolider un leadership français dans des domaines scientifiques prioritaires liés (ou susceptibles d’être liés) à une transformation technologique, économique, sociétale, sanitaire, environnementale, etc.

L’un de ces PEPR est consacré aux maladies infectieuses émergentes. Son pilotage a été confié à l’Inserm, qui va le mettre en œuvre au travers de son agence autonome, l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes. Il sera doté d’un budget de l’ordre de 80 millions d’euros.

L’objectif poursuivi est de mieux comprendre, prévenir et contrôler les maladies infectieuses émergentes et réémergentes en mettant en place des relations interdisciplinaires et multi-institutionnelles et en tenant compte de l’interdépendance de la santé animale, humaine et de celle des écosystèmes. Il s’agit également de fluidifier les collaborations entre les différents acteurs impliqués et de renforcer la structuration des actions collectives.

Deux réponses doivent être mises en place : d’une part une réaction rapide en phase de crise (émergence ou réémergence d’un pathogène, déclaration d’une épidémie ou d’une pandémie…) et, d’autre part, une phase de préparation permettant à la recherche fondamentale et appliquée d’élaborer à plus long terme la réponse et d’analyser les déterminants des émergences et de leur propagation.

Pour répondre aux objectifs de ce PEPR, l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes a décliné une stratégie selon cinq axes :

  • accélérer les connaissances sur les maladies infectieuses émergentes de manière coordonnée et décloisonnée ;
  • former et éduquer ;
  • mettre en place une stratégie de préparation et de réponse ;
  • renforcer les infrastructures et les réseaux ;
  • dynamiser l’innovation technologique et thérapeutique.

La mise en place de ce PEPR sa s’articuler étroitement avec le PEPR PREZODE (pour Preventing Zoonotic Diseases Emergence) dont le champ de recherche se concentre sur la phase de « pré-émergences » (changements globaux, perte de la biodiversité, développement de système d’alerte pour limiter le risque d’émergence…).