Structurer un réseau de surveillance génomique en contribuant au renforcement des capacités de laboratoire en matière de diagnostic, de détection et de surveillance des variants du SARS-CoV-2 et d’autres pathogènes émergents.
Dernière mise à jour le 06 août 2024
Projet mis en œuvre en 2021 dans le cadre de l’initiative « Santé en commun », le consortium international et interinstitutionnel, AFROSCREEN témoigne d’une démarche volontaire et engagée, orientée vers des collaborations à enjeux scientifiques et sociétaux importants. Ce projet est financé à hauteur de dix millions d’euros par l’Agence Française de Développement, coordonné par l’ANRS Maladies infectieuses émergentes en collaboration avec l’IRD et l’Institut Pasteur et mis en œuvre par un réseau international de 25 centres de recherche et laboratoires dans 13 pays d’Afrique.
Les trois objectifs principaux du projet sont les suivants:
Les actions sont adaptées aux compétences et aux missions des structures partenaires pour un développement pérenne des capacités de surveillance génomique dans les pays, utilisables pour l’identification de pathogènes émergents, pour investigations avec un approche One Health (dans la faune sauvage, la faune domestique, les eaux usées…) et pour des projets de recherche.
Trois ans après son lancement, le projet AFROSCREEN remplit tous ses objectifs en développant une surveillance génomique efficace pour faire face aux épidémies en Afrique subsaharienne. Retrouvez les réalisations dans le communiqué de presse AFROSCREEN du 28 mai 2024
Lire le communiqué de pressePourquoi le projet AFROSCREEN a-t-il été conçu ? Comment fonctionne le réseau AFROSCREEN ? quels ont été les bénéfices du projet AFROSCREEN ?
Intervenants : Eric D’Ortenzio, Responsable scientifique du Projet, ANRS MIE France Placide Mbala, Responsable du volet laboratoire pour le projet AFROSCREEN, Chef du département Epidémiologie -Institut National de Recherche Biomédicale (INRB), République démocratique du Congo Valérie Caro, animatrice du groupe de travail Laboratoire, Institut Pasteur, France.
Les bénéfices du projet AFROSCREEN dans le renforcement des capacités technique des laboratoires et des compétences des pays partenaires africains sont détaillés par des intervenants du Togo, Cameroun et Sénégal.
Intervenants : Esther Konou, responsable des activités techniques de la plateforme de séquençage, Laboratoire de Biologie Moléculaire et d’Immunologie, Togo Sara Eyangoh, Directrice scientifique, Centre Pasteur du Cameroun Lamine Dia, Responsable du laboratoire de virologie, CHU de Fann, Sénégal
A quoi servent les systèmes de surveillance sentinelle et le partage des données au niveau régional ? Quel est le bénéfice apporté par la surveillance sentinelle au Burkina-Faso ? Comment est organisé le projet AFROSCREEN à Madagascar ? Comment le projet AFROSCREEN a-t-il renforcé les sites sentinelles du SARS-CoV-2 en Guinée ?
Intervenants : Rila Ratovoson, Chargée de recherche en épidémiologie, Institut Pasteur de Madagascar ; Isidore Traore, Responsable de l’Unité d’épidémiologie, Centre MURAZ, Burkina Faso ; Abdoulaye Toure, Directeur du CERFIG, Guinée.
Agnès Soucat, Responsable de la division santé et protection sociale de l’Agence française de développement (AFD), explique pourquoi l’AFD s’est impliquée et a financé un réseau de surveillance génomique.
Trois ans après son lancement, le projet AFROSCREEN remplit tous ses objectifs.
28 mai 2024