Mené en partenariat avec l’Institut Pasteur, l’IRD et les laboratoires de 13 pays d’Afrique, le projet AFROSCREEN vise à structurer un réseau de surveillance génomique.
Dernière mise à jour le 23 avril 2025
Mené en partenariat avec l’Institut Pasteur, l’IRD et les laboratoires de 13 pays d’Afrique, le projet AFROSCREEN vise à structurer un réseau de surveillance génomique en contribuant au renforcement des capacités de laboratoire en matière de diagnostic, de détection et de surveillance des variants du SARS-CoV-2 et d’autres pathogènes émergents.
Projet mis en œuvre en 2021 dans le cadre de l’initiative « Santé en commun », le consortium international et interinstitutionnel, AFROSCREEN témoigne d’une démarche volontaire et engagée, orientée vers des collaborations à enjeux scientifiques et sociétaux importants. Ce projet est financé à hauteur de dix millions d’euros par l’Agence Française de Développement, coordonné par l’ANRS Maladies infectieuses émergentes en collaboration avec l’IRD et l’Institut Pasteur et mis en œuvre par un réseau international de 25 centres de recherche et laboratoires dans 13 pays d’Afrique.
Les trois objectifs principaux du projet sont les suivants:
Les actions sont adaptées aux compétences et aux missions des structures partenaires pour un développement pérenne des capacités de surveillance génomique dans les pays, utilisables pour l’identification de pathogènes émergents, pour investigations avec un approche One Health (dans la faune sauvage, la faune domestique, les eaux usées…) et pour des projets de recherche.
Trois ans après son lancement, le projet AFROSCREEN remplit tous ses objectifs en développant une surveillance génomique efficace pour faire face aux épidémies en Afrique subsaharienne. Retrouvez les réalisations dans le communiqué de presse AFROSCREEN du 28 mai 2024
Lire le communiqué de presseDans le cadre du Fonds Équipe France (FEF) du MEAE, le projet est coordonné par le consortium des trois institutions françaises piloté par l’ANRS MIE, agence autonome de l’INSERM, et composé de l’Institut de recherche pour le développement, l’Institut Pasteur, et les institutions dans les pays partenaires du projet, notamment l’Institut Pasteur de Dakar et le Centre de recherche et de formation en infectiologie de Guinée (CERFIG).
Ce financement vise à consolider les acquis du projet initial en garantissant le fonctionnement des plateformes de séquençage installées et en renforçant les compétences des personnels nationaux. Il permet également de s’assurer de la poursuite des investigations d’autres agents infectieux émergents et ré-émergents zoonotiques à potentiel épidémique d’intérêts comme les arbovirus et les virus des fièvres hémorragiques, dont la réponse nécessite souvent des actions multidisciplinaires et multisectorielles. Enfin, ce financement va permettre de continuer la formation du personnel des partenaires nationaux, intégrant des universités des pays partenaires ainsi que des laboratoires vétérinaires, selon l’approche « One Health », dans une dynamique de consolidation du réseau actuel AFROSCREEN et d’élargissement à d’autres expertises.
Ces efforts s’alignent avec les initiatives stratégiques de l’Africa Centres for Disease Control and Prevention (Africa CDC) et de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour établir des réseaux de surveillance génomique à l’échelle nationale, régionale et mondiale.
Lire le communiquéPourquoi le projet AFROSCREEN a-t-il été conçu ? Comment fonctionne le réseau AFROSCREEN ? quels ont été les bénéfices du projet AFROSCREEN ?
Intervenants : Eric D’Ortenzio, Responsable scientifique du Projet, ANRS MIE France Placide Mbala, Responsable du volet laboratoire pour le projet AFROSCREEN, Chef du département Epidémiologie -Institut National de Recherche Biomédicale (INRB), République démocratique du Congo Valérie Caro, animatrice du groupe de travail Laboratoire, Institut Pasteur, France.
Les bénéfices du projet AFROSCREEN dans le renforcement des capacités technique des laboratoires et des compétences des pays partenaires africains sont détaillés par des intervenants du Togo, Cameroun et Sénégal.
Intervenants : Esther Konou, responsable des activités techniques de la plateforme de séquençage, Laboratoire de Biologie Moléculaire et d’Immunologie, Togo Sara Eyangoh, Directrice scientifique, Centre Pasteur du Cameroun Lamine Dia, Responsable du laboratoire de virologie, CHU de Fann, Sénégal
A quoi servent les systèmes de surveillance sentinelle et le partage des données au niveau régional ? Quel est le bénéfice apporté par la surveillance sentinelle au Burkina-Faso ? Comment est organisé le projet AFROSCREEN à Madagascar ? Comment le projet AFROSCREEN a-t-il renforcé les sites sentinelles du SARS-CoV-2 en Guinée ?
Intervenants : Rila Ratovoson, Chargée de recherche en épidémiologie, Institut Pasteur de Madagascar ; Isidore Traore, Responsable de l’Unité d’épidémiologie, Centre MURAZ, Burkina Faso ; Abdoulaye Toure, Directeur du CERFIG, Guinée.
Agnès Soucat, Responsable de la division santé et protection sociale de l’Agence française de développement (AFD), explique pourquoi l’AFD s’est impliquée et a financé un réseau de surveillance génomique.
Un réseau de surveillance génomique des pathogènes émergents
13 mai 2024