Renforcement de la capacité de l'Europe à apporter une réponse rapide à l'épidémie internationale de variole simienne (mpox)
Dernière mise à jour le 03 septembre 2024
Le projet MPX-RESPONSE vise à améliorer les connaissances sur le mpox, à évaluer les traitements potentiels et à renforcer la préparation globale de l’Europe aux épidémies de maladies infectieuses émergentes.
En 2022, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que la flambée épidémique de variole simienne (mpox) dans plusieurs pays constituait une urgence de santé publique de portée internationale.
Un an plus tard, en juillet 2023, la fin de l’état d’urgence a été annoncée, mais les cas signalés ont été maintenus sous surveillance car la menace de nouvelles épidémies reste réelle. Plus récemment, depuis novembre 2023, une épidémie de variole sans précédent a été signalée en République démocratique du Congo (RDC) et s’est étendue à plusieurs pays africains, causée par divers clades viraux et en particulier par le clade Ib nouvellement identifié, ce qui a conduit l’OMS à déclarer à nouveau une PHEIC liée à la variole le 14 août 2024.
Une meilleure compréhension de la maladie est nécessaire pour élaborer des stratégies efficaces pour la prise en charge et le traitement des patients, et éviter ainsi une crise sanitaire mondiale.
Ce projet implique 16 partenaires scientifiques internationaux de premier plan:
En réponse à l’épidémie de mpox de 2022, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a promu une approche structurée et coordonnée pour éviter les efforts de recherche redondants et accélérer l’évaluation des traitements contre la maladie du mpox. Un groupe d’experts, réuni par l’OMS et l’ANRS MIE, a été chargé d’élaborer un protocole de base destiné à promouvoir la collaboration mondiale. Les essais cherchant à soutenir cet échange collaboratif sont encouragés à adopter des critères d’inclusion et des critères d’évaluation standardisés. Les protocoles UNITY, MOSA et EPOXI ont été élaborés sur la base du protocole « Core » de l’OMS. Bien que les critères d’inclusion soient adaptés au contexte local, les trois études partagent le même critère d’évaluation principal, ce qui permet de regrouper les données et d’obtenir rapidement des conclusions plus solides.
Les protocoles des trois essais sont basés sur le protocole CORE de l’OMS, afin d’évaluer la sécurité et l’efficacité d’un médicament dans le traitement du mpox humain (tecovirimat), dans le but d’obtenir une autorisation de mise sur le marché de l’EMA, si le traitement donne des résultats positifs.
L’objectif de cette étude observationnelle est d’approfondir notre compréhension des résultats cliniques et virologiques chez les patients diagnostiqués avec le mpox. Cette approche vise à fournir un aperçu complet de l’histoire naturelle de la maladie. Cette cohorte, en plus des pays de l’Union européenne, est menée au Royaume-Uni et en Suisse. L’Université d’Oxford est le promoteur de l’étude et l’ANRS MIE le représentant du promoteur dans l’Union européenne.
MPX-RESPONSE est organisé en 4 groupes de travail