Observatoire national du suivi de l’allaitement au sein chez les mères vivant avec le VIH en France métropolitaine et dans les DROM-COM
Dernière mise à jour le 03 juin 2025
L’observatoire Lactavih est un observatoire national ouvert aux inclusions depuis mars 2025, permettant le recueil exhaustif des cas d’allaitement au sein pratiqué par les mères vivant avec le VIH. Il est financé par l’ANRS MIE.
Jusqu’à récemment, en France et dans les autres pays à ressources élevées, l’allaitement au sein était contre-indiqué pour les mères vivant avec le VIH. Cet allaitement est désormais rendu possible grâce aux traitements antirétroviraux. Les nouvelles recommandations françaises de 2024 envisagent l’allaitement sous condition de charge virale indétectable au long cours (Grossesse et VIH : désir d’enfant, soins de la femme enceinte et prévention de la transmission mère-enfant).
L’observatoire national Lactavih permettra d’évaluer la sécurité de l’allaitement au sein en contexte VIH afin de garantir l’absence de recrudescence de transmission mère-enfant.
Porteur principal
Laurent MANDELBROT, Hôpital Louis Mourier
Structure/équipes
Unité de Recherche Clinique Paris Nord Secteur Ouest (URC PNSO), AP-HP
Pathologie
VIH
Promotion
AP-HP
Financement
ANRS MIE
Afin de permettre un recueil exhaustif, l’observatoire s’appuie sur un mode de déclaration simplifiée des cas par les praticiens via une plateforme certifiée sécurisée.
Ainsi, il n’y a pas d’ouvertures de centres, ni de déclaration préalable des investigateurs. Aucun questionnaire spécifique ne sera à remplir et aucun prélèvement supplémentaire ne sera réalisé ; seules les données des dossiers médicaux seront exploitées.
La déclaration des cas d’allaitement au sein des mères concernées pourra être effectuée par tout médecin (infectiologue, obstétricien, pédiatre, généraliste) ou sage-femme directement ou avec l’aide des personnels techniques des COREVIH/CORESS, après information et recueil de la non-opposition des patientes.
L’intégration des données concernant la mère et son enfant dans l’observatoire Lactavih sera réalisée via une plateforme numérique sécurisée. Cette dernière permettra de téléverser dans un premier temps la fiche de déclaration, puis dans un second temps toutes les informations relatives aux données de suivi de l’allaitement qui vous seront demandées par le Technicien d’études cliniques (TEC).
La plateforme numérique sécurisée de dépôt des informations médicales est accessible ici.
Les données seront ensuite pseudonymisées et transcrites dans la base de données de l’observatoire Lactavih qui sera centralisé à l’Unité de Recherche Clinique (URC) Paris Nord Secteur Ouest situé à l’hôpital Bichat – Claude-Bernard (AP-HP).
Une fois la déclaration effectuée sur la plateforme sécurisée, un TEC de l’URC Paris Nord Secteur Ouest se chargera, à partir des documents téléversés et de recueil auprès des professionnels de santé, de compléter la base de données avec les données de suivi de la mère lors de l’allaitement au sein.
Le suivi de l’enfant se fera jusqu’à 3 mois après le sevrage complet de l’allaitement au sein.
Déposer les informations médicalesNon, aucune ouverture de centre n’est nécessaire. Tout professionnel de santé peut participer en déposant la fiche de déclaration complétée sur la plateforme sécurisée NetExplorer via https://lactavih.netexplorer.pro/ul/jQq7KCaqV48X , après information et recueil de la non-opposition de la patiente.
Non, il n’y a pas de convention à établir.
Non, il suffit d’informer la patiente et de recueillir sa non-opposition. Le document d’information à remettre à la patiente est disponible sur cette page.
Tout professionnel de santé, médical ou paramédical, impliqué dans la prise en charge d’une femme vivant avec le VIH.
La déclaration se fait avec la fiche de déclaration téléchargeable sur cette page.
Le dépôt de la fiche de déclaration complétée se fait sur la plateforme NetExplorer, via le lien suivant : https://lactavih.netexplorer.pro/ul/jQq7KCaqV48X
La déclaration prend environ 10 à 15 minutes. La fiche est simple et rapide à remplir.
Oui, à condition que l’allaitement soit toujours en cours au 5 février 2025.
Non, pas dans l’immédiat. Toutefois, un technicien de recherche clinique centralisé à l’URC PNSO de l’hôpital Bichat pourra vous contacter ultérieurement pour obtenir des informations complémentaires sur le suivi de l’allaitement.
Non. Après le dépôt de la fiche de déclaration, un technicien de recherche clinique centralisé à l’URC PNSO de l’hôpital Bichat se chargera de remplir l’e-CRF à partir des informations transmises.
Les inclusions sont prévues jusqu’en mars 2028.
Un guide d’utilisation de NetExplorer est disponible en bas de cette page. En cas de difficulté persistante, contactez-nous à l’adresse suivante : lactavih-drc.bch@aphp.fr
Oui, la plateforme est certifiée Hébergeur de Données de Santé (HDS). Le projet et l’utilisation de cette plateforme ont été autorisés par la CNIL.
Vous pouvez compléter la fiche de déclaration avec les informations dont vous avez connaissance. Le Technicien d’Etude Clinique de l’URC reprendra contact avec le professionnel de santé en charge du suivi de l’allaitement pour recueillir les informations complémentaires.
Vous pouvez compléter la fiche de déclaration avec les informations dont vous avez connaissance. Le Technicien d’Etude Clinique de l’URC reprendra contact avec le professionnel de santé en charge du suivi de l’allaitement pour recueillir les informations complémentaires.
La fiche de déclaration est téléchargeable sur cette page. Il est important de télécharger la fiche en vigueur à chaque nouveau cas déclaré.
Oui, vous pouvez nous contacter à tout moment à l’adresse suivante : lactavih-drc.bch@aphp.fr
Lors d’un entretien, le Pr Laurent Mandelbrot, pilote du groupe Grossesse VIH, a présenté les aspects essentiels pour planifier une grossesse, les mesures pour prévenir la transmission mère-enfant du VIH, et les nouvelles perspectives sur l’allaitement. « L’observatoire LactaVIH vise à offrir une vision exhaustive et simplifiée du suivi des allaitements chez les femmes vivant avec le VIH en France. Il permettra de valider les pratiques actuelles et de comprendre les situations à risque, tout en étant intégré de manière fluide dans les soins de routine pour les patientes et leurs enfants »