Covid-19

La covid-19 est une maladie infectieuse causée par le coronavirus SARS-CoV-2.

Dernière mise à jour le 24 janvier 2025

L’essentiel

  • La maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) est une maladie infectieuse causée par le coronavirus SARS-CoV-2.
  • L’infection, qui provoque une maladie respiratoire parfois sévère, peut avoir des conséquences sur la santé à moyen et long termes.
  • Depuis son émergence, de nombreux variants du virus et vagues épidémiques successives ont été observés.

Origine de la covid-19

Historique

À la fin de l’année 2019, plusieurs cas de pneumonies atypiques sont signalés dans la ville de Wuhan en Chine. L’émergence d’un nouveau coronavirus, d’abord nommé nCoV-2019, est alors suspectée.1

Le séquençage a montré que ce coronavirus partage 80 % de son génome avec celui du SARS-CoV, responsable des épidémies humaines précédentes.1,2 Toutefois, avec 88 % d’identité, son génome se révèle être plus proche de ceux des coronavirus bat-SL-CoVZXC21 et bat-SL-CoVZC45 isolés en 2015 et 2017 à partir de chauves-souris.2 L’origine zoonotique* du nouveau coronavirus rebaptisé SARS-CoV-2 est alors fortement suspectée, le réservoir animal étant la chauve-souris et le pangolin pouvant être l’hôte intermédiaire.1,2

Début 2020, la maladie infectieuse émergente, nommée « covid-19 » (pour maladie à coronavirus 2019) et causée par le SARS-CoV-2, se propage en pandémie. Le 8 juillet 2020, plus de 11,8 millions d’infections sont recensées avec au moins 544 000 morts dans le monde.2

Cette pandémie est à l’origine d’une crise sanitaire et économique mondiale sans précédent.1

D’après la Johns Hopkins University, depuis son apparition jusqu’à mars 2023, le SARS-CoV-2 a provoqué plus de 670 millions de cas de covid-19 et 6,8 millions de décès.3 Le taux de mortalité est actuellement estimé entre 1 et 2 %. Il est cependant certainement moindre, beaucoup de cas asymptomatiques n’étant pas pris en compte dans le nombre total d’individus infectés.4 Le nombre élevé de décès observé est donc la conséquence de la taille, importante, de la population humaine.4

Le virus de la covid-19

Le virus SARS-CoV-2 (severe acute respiratory syndrome coronavirus) est un coronavirus responsable de la covid-19, une infection respiratoire.

  • Les coronavirus

Les coronavirus sont des virus enveloppés, plutôt sphériques, d’un diamètre compris entre 80 et 200 nm, à ARN simple de polarité positive**.1,5 Les protéines S (spike) forment une large couronne (corona) à leur surface et les protéines N, étroitement liées à l’ARN génomique, forment la nucléocapside. Les protéines M et E constituent la matrice et l’enveloppe.5

Les coronavirus appartiennent à la famille des Coronaviridae, un groupe de virus à ARN connu pour infecter quatre des sept classes de vertébrés : les mammifères, les oiseaux, les amphibiens et les poissons osseux.6 Les coronavirus actuellement capables d’infecter les humains (HCoV) sont au nombre de sept.5 Quatre sont responsables d’infections respiratoires hautes et basses, peu sévères en général, les deux autres, le SARS-CoV et le MERS-CoV (Middle East respiratory syndrome-related coronavirus), très pathogènes, sont apparus récemment.5

La famille des Coronaviridae comprend deux sous-familles : les Coronavirinae et les Torovirinae. Les Coronavirinae sont divisés en quatre genres, appelés Alpha- , Beta- , Gamma- et Deltacoronavirus. Les coronavirus humains (HCoV) appartiennent aux Alpha– et aux Betacoronavirus. Le genre Betacoronavirus est subdivisé en quatre clades : A, B, C et D.5

  • SARS-CoV-2 et ses variants

Le SARS-CoV-2 appartient au clade B, comme le SARS-CoV, apparu en 2003.5 Cependant, des analyses phylogénétiques ont montré qu’il serait plus proche des coronavirus affectant les chauves- souris (bat-SL-CoVZXC21 et bat-SL-CoVZC45).2,5

Le génome de SARS-CoV-2 comporte environ 30 000 bases, ce qui en fait le plus long des génomes de virus à ARN connus.1,2

Le SARS-CoV-2, comme tous virus pandémiques, a la capacité d’évoluer dans l’hôte par un processus de « quasi-espèce », qui est propre aux virus à ARN : en raison de leur faible fidélité de réplication, les virus à ARN produisent, chez un même hôte, à chaque génération une large population de différents virus mutants (variants).4

Le SARS-CoV-2 présente donc une grande diversité génétique. Cependant, la quasi-totalité des variants ne sont pas viables et sont par conséquent éliminés.4  Le virus peut toutefois acquérir un certain nombre de gènes codant des protéines qui lui permettent d’enrichir son potentiel d’adaptation.5 Le gène codant la protéine de surface S, qui s’attache au récepteur de la cellule et qui est l’épitope des anticorps neutralisants, est celui subissant la plus forte sélection.5 Des modifications importantes de la forme de la spicule et donc de son fonctionnement, selon qu’elles modifient les sites de neutralisation et/ou ceux d’attachement aux cellules, facilitent ou, au contraire, diminuent la transmissibilité du virus et/ou la réponse immunitaire à l’infection virale.7

Le contexte pandémique, avec des bouffées épidémiques massives dans des zones de forte densité de population, a incontestablement créé des conditions favorables à l’apparition des variants du SARS-CoV-2.8

L’OMS les a classés en deux groupes : les variants à suivre (Eta, Iota, Kappa, Lambda qui se sont peu étendus) et les variants préoccupants (Alpha, Beta, Gamma, Delta) responsables d’infections graves et d’un risque de mortalité élevé.7

La souche historique du SARS-CoV-2 de Wuhan a quasiment disparue. Elle a été supplantée successivement par différents variants. En France, le variant Delta provenant d’Inde, plus contagieux et devenu majoritaire dans le monde, a été remplacé depuis fin 2021 par le variant Omicron (sous-lignage BA.1), émergé en Afrique australe. Par rapport au variant Delta, le variant Omicron a une transmissibilité plus élevée et, surtout, un échappement plus important à la réponse immunitaire. Depuis fin février 2022, le sous-lignage BA.2 d’Omicron est devenu à son tour majoritaire.9

 

* issu d’un hôte animal avec transmission à l’homme; ** un ARN positif peut être traduit directement en protéines

Transmission

Un virus pandémique

Le SARS-CoV-2 est un virus pandémique : il est multi-hôtes, capable d’infecter des individus d’espèces différentes.4 Il reconnait le récepteur cellulaire ubiquiste ACE2 (Angiotensin Converting enzyme 2) impliqué dans la régulation de la pression artérielle et l’homéostasie cardiaque et rénale chez les vertébrés.4

Pour être pandémique, un virus doit présenter une « pathogénicité relativement faible » avec une période d’incubation importante, favorisant ainsi sa transmission au sein de la population.4 Ce qui est le cas avec le SARS-CoV-2.4

Modes de transmission

Le mode de transmission de la covid-19 peut être de quatre ordres. Trois sont des modes de transmission directs, de personne à personne :10

  • Par des gouttelettes et/ou
  • Par des aérosol* émis par une personne infectée
  • Par contact direct (par l’intermédiaire des mains)

Le dernier mode est indirect, par contact avec une surface inerte contaminée : la transmission s’effectue dès lors que l’on porte les mains aux yeux, au nez ou à la bouche avant de se les être lavées.10,11

Selon les données actuellement disponibles, la grande majorité des transmissions se produit par contact direct à courte distance, généralement à moins d’un mètre, par l’intermédiaire des gouttelettes.10,11 La transmission aéroportée par les aérosols, qui restent en suspension dans l’air ou se déplacent sur des distances supérieures à un mètre (longue distance)11, peut avoir lieu dans des circonstances particulières dites « opportunistes » (lors de procédures médicales sur la sphère respiratoire de patients infectées, par exemple).10 Elle peut également se produire quand des conditions favorables sont réunies au cours desquelles le patient infecté est fortement excréteur, avec des conditions de vocalisation et d’expiration favorables (cris, chant), dans une pièce confinée, non ou mal ventilée, contenant de nombreuses personnes sans mesures de protection, et pendant une durée prolongée.10

La covid-19 se caractérise des autres infections respiratoires par une transmission possible à partir d’individus asymptomatiques ou présymptomatiques.9 Ces dernières sont ainsi à l’origine de 50 à 80 % des infections.10

De plus, avec la covid-19, le nombre de transmissions secondaires générées à partir d’un cas index** est très hétérogène. La plupart des cas index ne conduisent à aucune transmission. Seule une petite minorité conduit à de nombreuses transmissions en foyers, appelés « évènements de super-dissémination ».10

La diversité génétique du virus joue également un rôle dans la transmission. Les variants Alpha et Delta du SARS-CoV-2 présentaient ainsi un potentiel de transmission plus élevé que la souche d’origine.10

 

* suspension dans l’air de particules liquides et/ou solides, plus petites que les gouttelettes ; ** la première personne à avoir été diagnostiquée avec la nouvelle maladie. L’identification du cas index est souvent rétrospective. Le cas primaire est la première personne à être infectée par un virus donné. Entre la survenue du cas primaire et celle du cas index officiel, le virus se propage, alors indétecté (faute de diagnostic établi), dans la population humaine.10

Symptômes et traitement de la covid-19

Les symptômes

Les principaux symptômes, combinés ou isolés, sont les mêmes que ceux des infections respiratoires aigües :12

  • Fièvre ou sensation de fièvre, frissons, sueurs
  • Signes respiratoires : toux, essoufflement, mal de gorge, sensation d’oppression dans la poitrine, rhume
  • Maux de tête, courbatures, fatigue inhabituelle
  • Diarrhée

La perte brutale de l’odorat (sans obstruction nasale) et/ou la disparition totale du goût sont également des signes évocateurs de la covid-19. Pour les personnes âgées, on constate une altération brutale de l’état général, l’apparition ou l’aggravation des capacités mentales, un état de confusion, des chutes répétées, une aggravation rapide d’une maladie déjà connue.12

Dans la très grande majorité des cas, la covid-19 est une maladie peu dangereuse, souvent sans signes. Mais elle peut être très grave, notamment chez les personnes de 65 ans et plus, les personnes obèses ou fragilisées par certaines maladies chroniques et les femmes enceintes.13 La maladie peut cependant s’aggraver au bout de quelques jours, avec une gêne respiratoire croissante nécessitant la mise sous oxygène. D’autres complications peuvent apparaître, avec des conséquences sur le foie, le cœur et le cerveau.13

Les signes peuvent durer pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. On parle alors de covid long. On le retrouve même chez des personnes ayant fait des formes peu sévères. Un suivi spécialisé avec de la rééducation peut être nécessaire.13

La mortalité constatée lors de la pandémie n’est le plus souvent pas directement liée à un effet pathogène du virus, mais plutôt à la faiblesse des patients qui sont décédés et qui étaient en général âgés et/ou atteints de comorbidités majeures.4 Dans le monde, 80 % des personnes décédées étaient âgées de 60 ans et plus.13

 

Diagnostic

Le diagnostic peut être direct par RT-PCR (reverse transcription polymerase reaction ; réaction en chaîne par polymérase après transcription inverse) ou indirecte par prise de sang.14 Pour la détection du génome du SARS-CoV-2 par RT-PCR ou de certaines de ses protéines par les tests antigéniques et les auto-tests, plusieurs types de prélèvements peuvent être réalisés :14

  • Le prélèvement naso-pharyngé à l’aide d’un écouvillon inséré profondément au fond du nez
  • Le prélèvement nasal avec un écouvillon introduit dans le nez
  • Le prélèvement oro-pharyngé inséré au fond de la gorge
  • Le test salivaire s’effectuant dans la bouche

Le prélèvement naso-pharyngé est celui permettant une meilleure détection du virus par RT-PCR.14

La plupart des individus infectés par le SARS-CoV-2 développent une réponse immunitaire adaptative humorale*. Les tests sérologiques, après prélèvement sanguin, permettent de détecter la production d’immunoglobulines dirigés contre le virus.5   En cas de suspicion, il est également possible de se faire tester en pharmacie ou dans un laboratoire de biologie médicale, ou de réaliser un autotest disponible chez le pharmacien.12

Les traitements

  • Les antiviraux

Nirmatrelvir/ritonavir (Paxlovid) est indiqué chez les patients adultes ne nécessitant pas d’oxygénothérapie et étant à risque élevé d’évolution vers une forme grave de covid-19.12,15 Ce traitement est particulièrement indiqué, quel que soit le statut vaccinal, chez les patients de tout âge porteurs d’une immunodépression ou atteint d’une pathologie grave, ou les individus âgés de 65 ans et plus, et présentant des facteurs de risque de développer des formes graves.12 Le remdesivir est prescrit en deuxième intention en cas de contre-indication formelle à Paxlovid et en l’absence de contre-indication, notamment rénale.16

  • Les anticorps monoclonaux

Pour les formes graves, de l’oxygène, des corticoïdes et parfois des anticorps peuvent être utilisés.13 Les anticorps monoclonaux sont des médicaments administrés par voie injectable qui ciblent spécifiquement la protéine spike du SARS-CoV-2.16 Ils sont associés à des risques de réactions liées à la perfusion et des réactions d’hypersensibilité. De plus, un signal d’évènements cardiovasculaires et/ou thromboemboliques a été mis en évidence pour l’un d’entre eux.16

Les anticorps monoclonaux ne doivent être utilisés que sur la base de recommandations officielles prenant en compte le contexte épidémiologique et les données d’activité sur les variants du SARS-CoV-2 en circulation.16

  • Les analgésiques

Pour les personnes présentant un risque d’hospitalisation faible, des analgésiques comme le paracétamol peuvent être utilisés pour atténuer la fièvre ou les douleurs, associés au repos et la réhydratation.13,17

 

* réponse immunitaire spécifique liée majoritairement au fonctionnement des lymphocytes B

La prévention

La prévention, chez les personnes à risque de forme grave de Covid-19, repose sur le maintien de l’ensemble des gestes barrières :12,15,18

  • Lavage des mains à l’eau/savon ou par friction hydro-alcoolique pour éviter la dissémination des germes
  • Aération des locaux pour éviter la transmission de la maladie par l’air
  • Port d’un masque pour éviter la diffusion des germes autour de soi

Chez toutes les personnes éligibles, elle repose sur l’administration de doses de rappel vaccinal selon les dernières recommandations.15

Dès l’apparition des symptômes évocateurs, il est fortement recommandé, en plus des gestes barrières, d’appliquer les mesures de prévention individuelles suivantes :12

  • Favoriser le télétravail dans la mesure du possible
  • Informer et éviter les contacts rapprochés avec les personnes fragiles

Dans la mesure du possible, devant des symptômes invalidants affectant les activités quotidiennes ou professionnelles, il est conseillé de rester à domicile pendant la période de contagiosité (en moyenne 5 à 7 jours selon l’infection virale).12

Les vaccins

La vaccination, qui consiste à immuniser les individus contre un agent pathogène responsable de la maladie, est nécessaire pour endiguer la pandémie de covid-19. Une fois la séquence du génome du SARS-CoV-2 connue, le développement des vaccins a progressé très rapidement, avec un premier essai clinique réalisé en mars 2020.19

Les vaccins à ARN messager

La technique de l’ARN messager (ARNm)* est étudiée et testée depuis plusieurs années.19 Elle consiste non pas à injecter le virus entier mais son ARNm.20

L’ARNm contenu dans les vaccins anti-covid-19 est produit par la transcription in vitro d’une séquence d’ADN synthétique, ou clonée dans un ADN plasmidique, codant la protéine S du virus. L’ARNm étant très instable, sa structure est stabilisée par différentes modifications. Il est ensuite encapsulé dans des nanoparticules lipidiques (lipid nanoparticles, LNP) qui seront injectées.19

Après injection du vaccin contenant l’ARNm encapsulé, les cellules immunitaires présentant l’antigène (antigen-presenting cell, CPA) de la personne vaccinée qui ont ingéré les particules, traduisent l’ARNm grâce à leur machinerie cellulaire. La protéine antigénique virale produite va permettre de déclencher une réponse immunitaire spécifique. Les vaccins à ARNm sont particulièrement efficaces pour activer les lymphocytes B situés dans les centres germinatifs des ganglions lymphatiques, et induire leur différenciation en lymphocytes B mémoire spécifiques du virus et en plasmocytes producteurs d’anticorps ayant une longue durée de vie.19,21

L’ARN messager est ensuite rapidement éliminé. Il ne pénètre jamais dans le noyau de la cellule et ne modifie jamais notre ADN.20

Les vaccins disponibles en France

Les vaccins à ARNm contre la covid-19 sont très efficaces, même si aucun vaccin ne protège à 100 %. Leur efficacité, qui est variable, dépend des personnes et des variants. Les vaccins protègent avant tout contre les formes graves de la maladie et protègent moins bien contre la maladie elle-même, ou contre la transmission du virus quand on est infecté.13 La transmission chez les vaccinés, même si elle diminue, demeure donc encore possible. Il est par conséquent nécessaire de continuer à appliquer les mesures barrières en prévention.13

Les vaccins actuellement disponibles en France sont dirigés contre le variant Omicron qui est apparu fin novembre 2021 et circule de manière quasi-exclusive dans le pays. Ces vaccins sont au nombre de trois :13

  • Comirnaty Omicron JN1, vaccin à ARN, indiqué chez les personnes âgées de 12 ans et plus
  • Comirnaty Omicron JN1 (pédiatrique), vaccin à ARN, indiqué chez les enfants âgés de 5 à 11 ans
  • Comirnaty Omicron JN1 (pédiatrique), vaccin à ARN, indiqué chez les enfants âgés de 6 mois à 4 ans

* les ARNm sont le matériel génétique intermédiaire dans le processus d’expression des gènes. Dans nos cellules, les ARNm sont produits par transcription à partir de notre ADN et sont traduits en protéines

Recherche : les actions de l’ANRS Maladies infectieuses émergentes

Pendant la crise, l’ANRS MIE a assuré l’animation, l’évaluation, la coordination et le financement de la recherche française sur la covid-19. L’émergence de variants du SARS-CoV-2, dont les caractéristiques sont susceptibles de modifier la dynamique de l’épidémie et la réponse aux traitements ou aux vaccins, a mis en lumière le rôle essentiel de la surveillance génomique.

Pour répondre à ces enjeux, l’agence coordonne deux grands projets : EMERGEN, au niveau national, et AFROSCREEN dans 13 pays africains.

EMERGEN et EMERGEN 2.0

EMERGEN est un projet structurant mis en place en 2021 en réponse à la crise sanitaire liée à l’émergence de la covid-19. Coordonné par l’ANRS MIE et Santé publique France sur le territoire français, y compris les outre-mer, EMERGEN a permis de renforcer significativement les capacités de séquençage en France. C’est à l’occasion de la mise en place de ce consortium qu’ont été activées les Enquêtes Flash dans le but de cartographier à un instant donné les variants du SARS-CoV-2 circulant en France.

EMERGEN 2.0 a été créé en 2023 dans le cadre de la stratégie nationale d’accélération MIE. Il vise à pérenniser cette infrastructure en inter crise et à l’ouvrir à d’autres pathogènes infectieux émergents ou ré-émergents.

AFROSCREEN

Le projet AFROSCREEN, lancé en 2021 en tant que programme de riposte face à l’épidémie de covid-19, a été étendu par la suite à d’autres pathogènes émergents.

Il a été conçu comme un réseau permettant :

  • d’améliorer la préparation et la réponse aux épidémies aux niveaux national et régional
  • d’accompagner les décideurs dans la définition des priorités de santé publique
  • de produire des données pour alimenter l’effort international en santé publique

Le projet, financé par l’Agence française de développement (AFD), est coordonné par un consortium de trois institutions françaises (ANRS MIE, Institut Pasteur et IRD) et compte 25 institutions nationales de santé publique partenaires implantées dans 13 pays d’Afrique.

Les plateformes de recherche clinique sur la covid-19

Avec la crise liée covid-19, l’Inserm et l’ANRS MIE se sont fortement mobilisés pour accompagner la mise en place de plateformes d’essais cliniques et faciliter l’initiation d’études en France, en Europe ou en Afrique :

  • I-REIVAC-Emergen, plateforme d’essais cliniques vaccinaux contre les pathogènes émergents dont le SARS-CoV-2
  • DisCoVery, plateforme européenne d’essais thérapeutiques dans le cadre d’EU-RESPONSE pour la covid-19
  • ANTICOV, plateforme pour l’identification de traitement contre les formes modérées de covid-19 en Afrique et Amérique du Sud

Consultez la cellule de crise Covid-19

Références

  1. Juckel D, et al. Les coronavirus, ennemis incertains. Médecine/sciences 2020 ; 36 : 633-641. https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2020/06/msc200147/msc200147.html. (consulté le 23/01/2025)
  2. Sallard E, et al. Retrouver les origines du SARS-CoV-2 dans les phylogénies de coronavirus. Médecine/sciences 2020 ; 36 : 783-796. https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2020/07/msc200195/msc200195.html. (consulté le 23/01/2025)
  3. COVID-19 dashboard by the Center for Systems Science and Engineering (CSSE) at Johns Hopkins University. COVID-19 Map – Johns Hopkins Coronavirus Resource Center. (consulté le 23/01/2025)
  4. Frutos R, et al. Le virus SARS-CoV-2 n’a pas « d’origine ». Médecine/sciences 2022 ; 38 : 600-607. https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2022/06/msc220021/msc220021.html
  5. Lefeuvre C, et al. Aspects virologiques et diagnostic du coronavirus Sars-CoV-2. Actualités pharmaceutiques 2020 ; 599 : 18-23. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0515370020302962. (consulté le 23/01/2025)
  6. Woo PCY, et al. Family: Coronaviridae. J Gen Virol 2023;104(4). https://www.microbiologyresearch.org/content/journal/jgv/10.1099/jgv.0.001843. (consulté le 23/01/2025)
  7. Rouzioux C. Les variants du SARS-CoV-2 face au dépistage et aux vaccins. Bull Acad Natl Med 2022 ; 206 : 215-218. https://www.em-consulte.com/article/1498446/les-variants-du-sars-cov-2%C2%A0face-au-depistage-et-au. (consulté le 23/01/2025)
  8. Lina B. Les différentes phases de l’évolution moléculaire et antigénique des virusSARS-CoV-2 au cours des 20 mois suivant son émergence. Bull Acad Natl Med 2022 ; 206 : 87-99. https://www.em-consulte.com/it/article/1493691/les-differentes-phases-de-l-evolution-moleculaire-. (consulté le 23/01/2025)
  9. Covid-19. https://www.inrs.fr/publications/bdd/eficatt/fiche.html?refINRS=EFICATT_Covid-19. (consulté le 23/01/2025)
  10. Birgand G, et al. Modes de transmission du SARS-CoV-2 : que sait-on actuellement ? Médecine et Maladies infectieuses Formation 2022 ;1 : 2-12. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2772743221000015. (consulté le 23/01/2025)
  11. Organisation Mondiale de la Santé. Maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) : comment se transmet la COVID-19 ? https://www.who.int/fr/news-room/questions-and-answers/item/coronavirus-disease-covid-19-how-is-it-transmitted. (consulté le 23/01/2025)
  12. Ministère du travail, de la santé, des solidarités et des familles. Tout savoir sur le covid-19. Tout savoir sur le Covid-19 – Ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles. (consulté le 23/01/2025)
  13. Vaccination InfoService.fr. Covid-19. https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Covid-19. (consulté le 23/01/2025)
  14. Haute autorité de la santé. Covid-19 : quel test faire ? Haute Autorité de Santé – Covid-19 – Quel test faire ? (consulté le 23/01/2025)
  15. Fiche : Réponse rapide dans le cadre de la covid-19. Traitement de la covid-19. HAS et ANRS MIE, 21 juin 2023. https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2023-06/reco468_fiche_rr_traitement_covid_19_mel.pdf. (consulté le 23/01/2025)
  16. Point sur l’utilisation des traitements contre le covid-19. https://ansm.sante.fr/actualites/point-sur-lutilisation-des-traitements-contre-le-covid-19-disponibles-en-acces-precoce? (consulté le 23/01/2025)
  17. Organisation Mondiale de la Santé. L’OMS met à jour ses lignes directrices sur les traitements contre la covid-19. https://www.who.int/fr/news/item/10-11-2023-who-updates-guidelines-on-treatments-for-covid-19. (consulté le 23/01/2025)
  18. Ministère du travail, de la santé, des solidarités et des familles. Les gestes barrières, des réflexes simples pour se protéger et protéger ses proches face aux virus de l’hiver. https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/preserver-sa-sante/pour-un-hiver-sans-virus/article/les-gestes-barrieres-des-reflexes-simples-pour-se-proteger-et-proteger-ses. (consulté le 23/01/2025)
  19. Feraoun Y, et al. Covid-19, des vaccins à la vitesse de l’éclair. Médecine/sciences 2021 ; 37 : 759-772. https://hal.science/hal-03321924. (consulté le 23/01/2025)
  20. Vaccination InfoService.fr. Les évolutions en cours et l’avenir de la vaccination. https://vaccination-info-service.fr/Generalites-sur-les-vaccinations/Histoire-de-la-vaccination/Les-evolutions-en-cours-et-l-avenir-de-la-vaccination. (consulté le 23/01/2025)
  21. Couvreur P. Délivrance de l’ARN à l’aide de nanoparticules lipidiques. Bull Acad Natl Med 2022 ; 206 : 1208-1218. Délivrance de l’ARN à l’aide de nanoparticules lipidiques – ScienceDirect. (consulté le 23/01/2025)


VIH

Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), responsable du sida, touche environ 38 millions de personnes dans le monde d’après l’OMS.

Hépatites virales

Les hépatites virales sont des inflammations du foie causées par un ou plusieurs virus (A, B, C, D et E).

Infections sexuellement transmissibles

Parmi les infections sexuellement transmissibles (IST), la plupart sont dues à des bactéries, des parasites ou à des virus.

Tuberculose

La tuberculose est l’une des maladies infectieuses les plus meurtrières. Chaque jour, près de 28 000 personnes la contractent et plus de 4 100 personnes en décèdent d’après l’OMS.

Mpox

Mpox (anciennement appelé « variole du singe » ou « monkeypox ») est une maladie circulant depuis des décennies en Afrique de l’Ouest et du centre.

Arboviroses

Les arboviroses sont des maladies dues à des arbovirus (arthropod-borne viruses) transmis par des vecteurs arthropodes.

Fièvres hémorragiques virales

Les fièvres hémorragiques virales (FHV) regroupent différentes maladies (Ebola, fièvre de Lassa, de Marburg, fièvre de Crimée-Congo…).

Grippe aviaire A (H5N1)

La grippe aviaire, également connue sous le nom d’influenza aviaire ou anciennement de peste aviaire, provoquée par des souches A du virus grippal, est une maladie infectieuse affectant les oiseaux sauvages et domestiques.

Oropouche

La maladie Oropouche est une arbovirose circulant activement dans plusieurs régions d’Amérique centrale, d’Amérique du Sud et des Caraïbes.

Dengue

La dengue est une maladie infectieuse due au virus de la dengue, un arbovirus. Il s’agit de l’arbovirose humaine la plus répandue dans le monde.

Chikungunya

Le chikungunya est une maladie infectieuse provoquée par un arbovirus, le virus du chikungunya. Elle peut désormais se rencontrer dans des régions non tropicales, y compris en Europe.

Covid-19

La covid-19 est une maladie infectieuse causée par le coronavirus SARS-CoV-2.